Sélection Junior : on connait la nouvelle Équipe de France U26 ! (Mise à jour du 19 octobre)
SOMMAIRE
Premier tour – Article du 27 septembre 2023
Second tour – Article du 19 octobre 2023
La France, une grande nation du bridge
Actualités du 27 septembre 2023
Depuis de nombreuses années, la France figure parmi les pays les plus compétitifs dans les catégories jeunes et s’illustre régulièrement dans les plus grands championnats internationaux. Lors des derniers championnats du monde qui se tenaient à Veldhoven, une médaille d’or a été remportée par les moins de 31 ans tandis que les féminines de moins de 26 ans ont ramené une magnifique médaille d’argent.
Actuellement, cinq catégories cohabitent, permettant ainsi au plus grand nombre de jeunes de représenter leur pays :
- U16 : Moins de 16 ans Open
- U21 : Moins de 21 ans Open
- U26 : Moins de 26 ans Open
- U26W : Moins de 26 ans Féminine
- U31 : Moins de 31 ans Open
Une sélection impitoyable
En vue des prochains championnats d’Europe jeunes qui auront lieu en juillet 2024, une sélection est organisée pour désigner l’équipe qui y représentera la France dans la catégorie U26. Cette sélection par paires cotée en match par 4 se déroule sur deux week-ends prolongés, à savoir : du vendredi 22 au dimanche 24 septembre, puis du vendredi 13 au dimanche 15 octobre. Cette sélection met en concurrence huit paires au cours de 28 matchs de 10 donnes d’une intensité folle afin de ne garder que les trois meilleures paires pour constituer l’équipe de France U26.
Parmi les joueurs inscrits, certains ont déjà un palmarès phénoménal mais lors de cette sélection, toutes les cartes sont rebattues et chaque paire doit faire ses preuves. Aucune place n’est laissée à l’erreur, l’indice moyen de compétition étant de 184 (équivalent à deux joueurs de première série pique) témoigne du niveau vertigineux de l’épreuve.
Premier weekend, premiers duels
La première moitié de la sélection s’est déroulée dans d’excellentes conditions au sein des locaux du comité de Paris, à Neuilly. L’arbitre en charge de l’épreuve n’est autre que Bertrand Gignoux, seul arbitre international Français, qui était notamment en charge des derniers championnats du monde à Marrakech. L’ambiance était très conviviale et détendue malgré le contexte hautement concurrentiel existant entre tous les protagonistes de cette sélection.
Bien que certaines paires soient rodées et habituées à jouer à haut niveau, d’autres paires vécurent une expérience différente comme Romain Bloch et Louis Bonin qui testaient pour la première fois leur association. Voici quelques questions auxquelles Romain Bloch a répondu.
- Comment avez-vous décidé de vous associer pour cette sélection ?
Romain Bloch : Le jeu des limitations d’âge ! Thomas était trop âgé pour jouer en U26 et Esteban a repris son partenariat avec Pierre, notre partenariat avec Louis est donc devenu naturel : on s’entendait déjà très bien.
- Comment vous êtes-vous préparés techniquement en vue de l’épreuve ?
RB : Nous avons beaucoup échangé par téléphone (environ une dizaine d’heures) et nous avons participé au Festival International de Bridge de La Baule pour finalement établir le système fin août. À cela se sont rajoutés deux entraînements hebdomadaires sur Bridge Base Online, notamment contre des paires étrangères qui jouaient en U21.
- As-tu un rituel avant les compétitions de bridge ?
RB : Avant chaque compétition, je dors 2 heures de plus que d’habitude, je relis le système et je choisis un stylo porte bonheur notamment celui du festival de Deauville qui nous a porté chance là-bas. Je discute aussi des points difficiles du système avec mon partenaire, mais surtout, on arrive en forme !
- Quelles ont été les joies et les difficultés de ce premier weekend ?
RB : Je me souviens d’un coup à 4 Piques Contrés contre Pierre et Esteban où la couleur de fit 9ème a été retrouvée au palier de 4 de façon complètement hasardeuse et chanceuse. À l’inverse, un des pires souvenirs fut un coup de chelem contre Théo et Léo qui a déplacé pratiquement 25 Points de Victoire sur une seule carte…
Première mission : ne pas perdre le contrôle !
Jouer 140 donnes en 3 jours ne laisse pas le temps de s’ennuyer, d’autant plus que certaines d’entre-elles furent particulièrement intéressantes.
Revenons sur une première donne qui demande légèrement plus de réflexion que l’on peut l’imaginer à la vue du mort.
Étant assis en Nord, vous êtes assez déçu d’avoir convenu avec votre partenaire 30 minutes auparavant du caractère naturel de l’enchère de 4 Trèfles sur 3 Carreaux. Certains joueurs la jouent bicolore Trèfle accompagné d’une Majeure, ce qui allait particulièrement bien avec la main ici. Vous décidez de vous laisser aller à une enchère de 3 Piques que votre partenaire prolonge légitiment jusqu’à la manche.
L’entame du 9 de Carreau d’Est donne le compte des carreaux d’Ouest, à savoir 6 cartes, il est en effet peu probable qu’Est ait un Doubleton et qu’Ouest ait ouvert de 3 Carreaux avec 5 cartes. Après avoir pris cette entame de l’As, quelle carte jouez-vous, en considérant que vous jouez en match par 4 ?
Je vous l’accorde, cette donne semble assez tabulaire mais la séquence d’enchère donne un indice : les distributions adverses sont chaotiques.
- Prenons la première piste : remonter à Trèfle pour faire l’impasse.
Dans le cas où l’impasse Pique rate et qu’Ouest (ayant ouvert d’un barrage) est singleton Trèfle, alors on s’expose à un risque de coupe à Trèfle, puis une coupe à Carreau et pour finir une nouvelle coupe à Trèfle. Cette ligne de jeu est donc faillible.
- Prenons une deuxième piste : remonter à Cœur pour faire l’impasse.
Avez-vous pensé au risque des atouts 5-0 ? Si tel est le cas, après un échec de l’impasse à Pique, un retour Cœur pourrait vous faire perdre le contrôle du coup et permettre au flanc de vous raccourcir à l’atout jusqu’à promouvoir le 5ème pique adverse. Cette ligne de jeu est donc faillible.
- Prenons une dernière piste : jouer l’As de Pique et Pique
Cette ligne est imparable, dans le cas le plus défavorable où Ouest prend la main au Roi de Pique, il rejouera sa Dame de Carreau avant de rendre les armes.
Comme le montre le diagramme complet, la deuxième piste qui consistait à remonter à Cœur pour faire une l’impasse à Pique conduisait directement à l’échec du contrat.
Deuxième mission : ne pas laisser de miettes !
Une nouvelle main vous arrive, vous comptez 13 points dans une magnifique distribution 4441, ce qui vaut une ouverture classique d’un Carreau. L’adversaire en Sud intervient à un Cœur et le chariot vous revient avec un Contre du partenaire indiquant 4 ou 5 cartes à piques (Cachalot) accompagné d’une enchère de compétitive de quatre Cœur en Nord ayant passé d’entrée.
Rien d’évident à ce stade, certains joueurs de la salle furent timorés et ont préféré passer. Vous avez discuté avec votre partenaire de situations analogues et vous acceptez de « payer le barrage » lorsque vous êtes Vulnérables contre Non-Vulnérables, c’est pour cela que vous annoncez la manche à Pique.
Les adversaires sont particulièrement coriaces et rentabilisent leurs droits d’inscriptions en produisant une nouvelle enchère défensive à Cœur, au palier de 5 cette fois-ci, que votre partenaire s’empresse de contrer.
Votre partenaire choisi l’entame du Roi de Carreau, visiblement sans l’As ni la Dame, vous le créditez donc d’un Roi second ou sec à Carreau avec une très forte envie de couper à Carreau. Il rejoue ensuite Carreau pour le Valet, il n’a donc plus de Carreau à ce stade. Quel carte jouez-vous à désormais ?
Nous avons noté la courte à Carreau et l’envie de coupe du partenaire, il n’a donc certainement pas de levée naturelle à Cœur. Voyons maintenant ce qui l’a motivé à contrer, un Roi de Trèfle et un Roi de Carreau, insuffisant ! Il a donc très certainement l’As de Pique, voyons ce que l’on peut tirer de cette information.
Si vous jouez l’As de Carreau puis Carreau pour la coupe du partenaire, le déclarant aura tout le loisir de défausser un Pique pendant que notre partenaire coupe, ce qui limite à 4 levées (Roi de Carreau, Valet de Carreau, As de Carreau, Coupe du partenaire).
Si vous utilisez l’information de l’As de pique, vous pouvez jouer Roi de Pique qui fait la levée, As de Carreau puis Carreau pour la promotion d’atout du partenaire, ce qui monte le compteur à 5 levées (Roi de Carreau, Valet de Carreau, Roi de Pique, As de Carreau, Promotion d’atout du partenaire).
AN : Vous ne considérez pas que le Déclarant puisse avoir une chicane à Pique et que votre Partenaire ait l’As 5ème à Pique, qui aurait plutôt justifié une enchère de passe forcing.
Troisième mission : ne pas ouvrir son cœur !
Au bridge, un barrage Non-Vulnérable contre Vulnérable donne la tâche complexe au camp majoritaire en points comme nous l’avons vu sur la donne précédente. Voici une autre donne présentant la même problématique, à l’enchère cette fois-ci. Comment enchérissez-vous après ce début de séquence ?
La séquence suivante est particulièrement intéressante, et démontre les intérêts de jouer une variante de la convention Cachalot, au palier de 3.
Conventionnellement, Nord enchérit comme s’il était dans une situation de Cachalot, ainsi, il a plusieurs option :
- Contre : indique 4 ou 5 cartes à Pique (on dit 4 Cœurs en Texas avec 6 cartes).
- 3♠ : demande d’arrêt à Cœur.
- 3SA : enchère conclusive avec l’arrêt cœur et potentiellement 4 cartes à Pique.
Sur cette enchère de Contre, on peut dire 3♠ avec 3 cartes à Pique ou 4♠ avec 4 cartes à Pique (facile pas vrai ?). Ici Nord répond 3SA qui est une mauvaise nouvelle, il n’a pas 5 cartes à Pique sinon il aurait conclu à 4 Piques et il n’a pas l’arrêt Cœur sinon il aurait tout de suite dit 3SA.
- Finalement, Sud dit 4♦ proposant ainsi de jouer ce contrat (ou 4♠ en misfit à défaut), évitant ainsi un drame à sans-atout.
TO BE CONTINUED…
Classement temporaire à l’issue du premier weekend
On connait la nouvelle Équipe de France U26 !
Actualités du 19 octobre 2023
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je vous propose un entretien avec Bertrand Gignoux, arbitre de la sélection :
En quoi consiste le métier d’arbitre ?
Cela dépend du type d’épreuve, lorsqu’on arbitre un championnat du monde, les tables sont déjà prêtes, le mouvement des paires est connu, les étuis sont préparés en amont et les scores sont gérés par une équipe dédiée. L’équipe d’arbitre ne gère que l’arbitrage à proprement parler.
A contrario, lors d’une épreuve fédérale comme l’a été la sélection Junior, il est du ressort de l’arbitre de gérer la préparation du tournoi avant de s’assurer du bon déroulement de l’épreuve.
Quelles ont été les problématiques rencontrées lors des deux weekends ?
Comme toujours, le but du jeu est de ne pas faire de bêtises, le climat de l’épreuve étant très bon et le nombre de tables étant faible, c’était assez aisé. Malheureusement, une paire était défaillante et donc le format choisi n’était plus valable. Rappelons-le, au cours du premier weekend, chaque paire était comparée à 3 autres paires lors de chaque match. Avec l’absence d’une paire, nous n’avons plus que deux comparaisons possible, il était inenvisageable pour nous de donner un poids moins important à ce second weekend et c’est pourquoi nous avons décidé de multiplier par 1.5 le score marqué par chaque paire afin d’équilibrer les deux phases de la sélection.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
Ce qui me plaît c’est d’avoir le contact avec le plus haut niveau. J’aurais aimé l’avoir en tant que joueur mais je me suis vite rendu compte que je n’avais pas le niveau. En revanche, au niveau de l’arbitrage, il s’est produit une succession de coups de chance qui m’ont permis de me propulser au plus haut niveau. C’est toujours intéressant d’arbitrer les plus grands joueurs, on rencontre des situations inédites liées à la grande multitudes des systèmes et des conventions jouées. En France, le système est assez uniforme et tout le monde joue globalement les mêmes choses.
Qu’avez-vous pensé du niveau de l’épreuve et des paires qualifiées ?
Le niveau était assez élevé avec certaines paires qui ont beaucoup travaillé comme Esteban Vallet et son partenaire Pierre Bedouet, bien qu’ils échouent à une place de la qualification. Il y a un talent inouï chez Théo Guillemin avec qui j’ai eu la chance de jouer deux saisons lorsqu’il avait 13 ans, il jouait déjà extraordinairement bien à l’époque. De son côté Léo Rombaut excelle sur la scène internationale avec son Papa. Je crois d’ailleurs que Léo et Théo n’avait jamais joué ensemble avant cette sélection, ils ont donc une forte marge de progression, ce qui est encourageant pour la suite. Luc Bellicaud et Romaric Guth ainsi que Nao Tabata et Maxence Fragola sont des paires habituées des championnats, qu’on retrouve assez logiquement dans cette équipe.
Et maintenant, place au bridge ! ⚔️
Quatrième mission : Mouiller le maillot !
L’ouverture conventionnelle de 2♠(1) indique une main faible comportant 5 cartes à Pique accompagnées d’au moins 4 cartes dans une des deux mineures. Ouest prolonge le barrage à 4♠. Quelle enchère faites-vous en Nord ?
De votre point de vue en Nord, vous devinez que l’ouverture de 2♠ provient d’un bicolore Pique et Carreau. Vos points semblent tomber dans les courtes adverses et la manche a donc de bonnes chances de gagner. Vous avez cependant une dernière carte à jouer, votre forte distribution suggère un contrat de sacrifice permettant ainsi de limiter les points marqués par vos adversaires. Je vous l’accorde, la vulnérabilité est quelque peu effrayante mais le gain est tout autant alléchant.
Maintenant une question se pose : annoncez-vous 5♣ ou préférez-vous contrer ? Nao Tabata, assis en Nord, jugea que l’enchère de contre était plus intéressante, permettant de retrouver un fit Cœur mais aussi de punir les adversaires le jour où le partenaire aurait la bonne idée d’avoir une bonne opposition à Pique. Évidemment, cela doit être contrasté avec le risque d’entendre 5♦, qui, selon-lui était très faible, ayant diagnostiqué un bon nombre de Carreaux dans l’ouverture de 2♠.
La donne lui donna raison, en trouvant une brillante défense à 5♥ Contrés (500 points de perdus au lieu de 620 au contrat de 4♠. Dans l’autre salle, la paire Pierre – Esteban fut séduite par l’enchère de 5♣ qui l’entraîna vers une perte de 1100 points.
Cinquième mission : Ne pas se brûler les ailes
Pour cette nouvelle mission, je vous propose de vous mettre à ma place, le temps d’une séquence d’enchères.
Vous obtenez la main suivante face à l’ouverture d’1♠ de votre partenaire. Il serait pessimiste de la créditer de seulement 14 points, votre singleton Carreau et votre belle longue à Trèfle méritent une plus-value. Commençons premièrement par une enchère de 2♣ dans l’optique de faire un fit différé sur laquelle votre partenaire répond 2♦ décrivant ainsi 9 cartes de son jeu.
Ayant la chance de jouer le 2/1 forcing de manche, vous disposez de deux enchères déclic de chelem à Pique, à savoir 2♠ et 3♠. L’enchère de 3♠ est utilisée pour les mains très pures avec lesquelles vous voulez foncer aux contrôles et l’enchère de 2♠(1) quant à elle, laisse de la place pour se décrire et vient particulièrement bien avec votre main.
Sur 2♠, votre partenaire enchérit 2SA(2) qui signifie conventionnellement qu’il a une main minimale de 11-13 points. Vous l’interrogez sur sa distribution avec un relais à 3♣(3) qu’il honore avec une enchère de 3♦(4) indiquant un bicolore avec 5 cartes à Pique et 5 cartes à Carreau.
Récapitulons, votre partenaire promet une main minimale avec 5 cartes à Pique et 5 cartes à Carreau, est ce que cela suffit pour aller au chelem ?
La réponse est non ! Il semble vraiment lointain d’imaginer qu’il possède 3 clés. Et même si tel était le cas, aurait-il jugé sa main comme minimale avec un bicolore 5-5 ? Au-delà de ça, arriverez-vous à ne pas être débordé par ses 5 cartes à Carreau ? Préférez maintenant une enchère de 4♠, la donne vous donnera raison avec As-Roi-Valet en embuscade dans la main de Nord.
Sixième mission : Soyez imaginatif
Vous arrivez au contrat populaire de 3SA à la suite du séquence d’enchère sans fioritures. L’entame du 7♦ arrive rapidement sur la table. Comment jouez-vous le coup ?
Premièrement, vous comptez vos levées sûres : 2 levées de Carreau et 4 levées de Cœur pour un total de 6, il manque donc 3 levées ! L’entame Carreau ne vous aide en rien et vos adversaires ne rencontreront aucune difficulté à affranchir leurs levées de Carreau. Il vous faut donc trouver une ligne de jeu permettant de générer 3 levées sans rendre la main plus d’une fois. C’est notre hypothèse de nécessité.
Jouer sur les Piques est désespéré car aucun partage ne vous permettra de faire 3 levées sans rendre la main plus d’une fois, penchez-vous plutôt sur les Trèfles. Seules les répartions suivantes vous permettront de réaliser vos objectifs : Dame sèche ou As-Dame seconds en Est ou bien 9 et 8 de Trèfle seconds en Ouest.
Pour les deux premiers cas, il vous faudra partir d’un petit Trèfle du mort et du Valet pour le dernier cas. Pierre Bedouet, déclarant en Sud n’a pas hésité longtemps avant d’appeler le Valet de Trèfle du mort écrasant le 9 d’Ouest, il répéta l’opération avec le 10 de Trèfle écrasant le 8 et promouvant ainsi le 7 de Trèfle, bilan : juste fait !
Composition de l’équipe de France U26
Cette équipe expérimentée mixe des champions d’Europe (U26) avec Maxence, Nao et Théo, des champions du Monde (U31) avec Romaric et Luc ainsi qu’un vice-champion d’Europe (Open) avec Léo. De nombreuses échéances attendent la nouvelle formation tricolore, à commencer par le Channel Trophy en décembre prochain et l’Euro l’été prochain. En attendant de vibrer aux exploits de nos représentants, bravo à eux et allez les Bleus !
Résultat de la sélection :
- 1er : Nao Tabata & Maxence Fragola
- 2ème : Luc Bellicaud & Romaric Guth
- 3ème : Théo Guillemain & Léo Rombaut
- 4ème : Esteban Vallet & Pierre Bedouet
- 5ème : Louis Bonin & Romain Bloch
- 6ème : Farès Ait-Mouhoub & Vincent Gallais
- 7ème : Martin Nataf & Victor Le Lez
- Forfait : Aurèle Gallard & Arthur Libbrecht
Qu’avez-vous pensé de cet article de Vincent Gallais ?
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Super article ! Merci ☺️
Super intéressant
Très bien écrit merci Vincent
Très intéressant !
Vivement le deuxième tour de la sélection pour d’autres donnes.
Bonne chance
Très bonne initiative bravo
Bonne continuation à tous les jeunes
Nicole Simon
Sur la première donne (4P après le barrage à 3K), si le déclarant part sur l’AC pour faire son impasse à P et qu’Est repart à C, ne suffit-il pas de juste jouer T sans toucher aux atouts ? Est se retrouve à couper puis lorsqu’il fait sa 3ème levée il ne peut plus jouer C (ou en coupe et défausse) ni donner à encaisser le K affranchi à son partenaire, donc le déclarant fait toujours =, non ?