Steve, visage du streaming bridge

Carte d’identité

Pseudo Funbridge : Rabidbean

Nationalité : Britannique

Style de jeu : Je préfère le jeu de la carte et la défense aux enchères. En ligne, j’ai affûté mon jeu et j’aime les squeezes, remises en main, rétro-impasses et autres techniques personnelles. J’aime être trompeur en tant que déclarant, mais souvent seulement lorsqu’il n’y a pas de ligne légitime. Mon style est solide, mais j’aime prendre des libertés, notamment avec les interventions à 4 cartes..

Comment as-tu commencé à jouer au bridge ?

J’ai appris les bases du bridge à 8 ans avec ma grand-mère, ça faisait partie des nombreux jeux de cartes auxquels je jouais enfant. J’ai appris les enchères vers 11 ans, quand mon père m’utilisait comme joueur de secours dans ses cours du soir de bridge. Ensuite, il m’a emmené au club vers 13/14 ans, et je n’ai plus arrêté depuis.

Que dirais-tu à quelqu’un pour l’encourager à se mettre au bridge ?

C’est le meilleur jeu du monde, un loisir à vie que l’on continue de maîtriser. C’est aussi un formidable milieu social : on voyage, on joue à un jeu magnifique et on rencontre des gens extraordinaires.

Ton meilleur souvenir lié au bridge ?

J’ai deux souvenirs marquants. Le premier, lors du dernier tour de qualification à Brighton : il fallait réussir 4♣x pour atteindre la finale A. 3SA était sur table, et chuter mon contrat signifiait l’élimination. J’ai compris que je ne pouvais réussir qu’avec les ♣ 6-0… et ils l’étaient !

Le second est plus symbolique : en 2021, au Championnat d’Europe, les équipes ont collectivement boycotté un adversaire qui alignait un joueur banni pour triche. Après les scandales de 2015/16 et le self-kibitzing du Covid, c’était un geste fort de la communauté contre ceux qui nuisent au bridge.

Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir un influenceur bridge ?

Tout a commencé avec mes streams sur Twitch. Je diffusais des jeux de société, des maths, des mots croisés cryptiques puis, finalement, du bridge.

Cela m’a permis de rencontrer des joueurs du monde entier. Inspiré par les vlogs quotidiens de Daniel Negreanu aux World Series de poker, j’ai tenté la même chose au National de Chicago 2023 : filmer chaque journée et publier une vidéo le soir même. L’expérience a duré dix jours et m’a donné envie de continuer. Aujourd’hui, je filme encore mes tournois, mais je prends plus de temps pour le montage et j’étale les sorties.

Quels sont tes rêves et objectifs en tant que joueur de bridge ?

Je n’ai pas d’objectif très précis. J’aime gagner, mais je sais que je ne serai jamais champion du monde. Rejouer un jour pour l’Angleterre serait agréable, même si je ne vise pas l’international pour l’instant. Ce qui m’attire surtout, c’est voyager et découvrir des tournois auxquels je n’ai jamais participé. J’aurais aimé aller au Gold Coast, mais il semble que ce soit terminé. En revanche, la Chairman’s Cup en Suède m’intéresse beaucoup, tout comme le tournoi de Pula, dont on m’a dit le plus grand bien.

Qu’est-ce que tu préfères sur Funbridge ?

Je n’ai pas encore beaucoup joué sur Funbridge, mais j’ai fait quelques défis ; je dirais donc que ce que je préfère c’est battre mon ami Magnus dans les défis 1 contre 1 qu’il m’envoie sans cesse.