Jouer en mineure : les partielles

par Michel Bessis, Philippe Cronier & Jean-Christophe Quantin

Dans ce nouveau cycle de trois articles, nous allons voir quand et comment nous préférons jouer en mineure (plutôt qu’à sans-atout). Nous étudierons d’abord les partielles, puis les manches, et enfin les chelems.

Quelles sont les formes de main qui doivent nous inciter à choisir l’atout mineur ? Quels sont les mécanismes qui permettent d’y parvenir ?

Sommaire

Les soutiens mineurs directs
Et après une intervention naturelle ?
Après l’ouverture de 1SA : le Texas mineur
Le faux Roudi
Exercices pratiques
Il n’y a pas que les enchères dans la vie !

Les soutiens mineurs directs

a) Le soutien au palier de 2

Le soutien de la mineure d’ouverture au palier de 2 garantit cinq cartes (parfois quatre, surtout à carreau) et dénie une majeure quatrième, dont la réponse est prioritaire. Il montre une zone de 6 à 10 HLD.

Attention : ne soutenez pas systématiquement à 2♣ si vous possédez un soutien de cinq cartes. Observez attentivement la forme de votre main et la concentration/dispersion des honneurs.

Principe : avec une main régulière à honneurs répartis, préférez la réponse de 1SA.

Vous détenez 0 point dans les majeures et une couleur à trèfle correcte, étoffée par un Roi. Privilégiez le soutien direct.

Vos petits honneurs sont disséminés dans toutes les couleurs, notamment dans les majeures où Vxx et Dx constituent des arrêts potentiels. Préférez les sans-atout.