Bridge et Humour : Joséphine Murphy- partie 2

Ely, a créé une convention interrogative à laquelle il donna en hommage à son épouse son prénom :

5sa Joséphine, encore utilisée actuellement par certains, je ne peux pas vous dire grand-chose sur cette convention ; (adressez-vous aux vrais bridgeurs pour en savoir plus, il y en a plein dans votre revue préférée !) Tentative de grand chelem… Ils étaient si fittés et si proches qu’ils auraient pu inventer la collante déjà !

 A Cette époque, pas besoin de Spoutnik pour les amener aux abaques du bridge …Elle était sa lune et lui son soleil en parfaite syzygie …parfait pour le scrabble ! (Au cas où, je vends des dictionnaires !) Déjà au petit déjeuner, ils jouaient avec des étuis placés dans l’ordre  » des croissants  » …des mordus quoi ! (Ils avaient une bonne fourchette)

Ensuite les balades, pendant lesquelles ils se racontaient des ballades au travers des chemins  » treize et trois  » …seize hissant non ?

Outre la convention « Joséphine », ils découvrent la règle compétitive et défensive de 2 et 3 (perdantes Vul, non Vul) témoin de leur vulnérabilité en barrage… Cette loi a été contestée par Mr Vernes (pas Jules), célèbre bridgeur et mathématicien (loi des levées totales). Je vous expose maintenant, en prélude à la prochaine chronique, les treize événements  » clés  » … Pourtant je croyais qu’il n’y en avait que 5, j’en parlais d’ailleurs récemment avec Easlay Blackwood (en forêt noire).

1 match à sensation contre la célèbre bridgeuse Lady Doris de Rhodes, colossale !

2 1930, célèbre victoire contre Lenz et Jacoby (Texas)

3 match nul contre Albarran 1933, opposition entre le bridge plafond et le contrat.

4 ils adoptent le bridge contrat créé par Vanderbilt.

5 Défaite contre l’Autriche dont l’équipe avait amélioré secrètement son système !

6 1929, publication du blue book des enchères (histoire d’arrondir les fins de mois)

7 1935 le red book du jeu de la carte, encore bingo !

8 1936, il crée les premières enchères interrogatives et adopte le système du compte des points d’honneur pour l’évaluation des mains.

9 il crée le coup  » sans nom  » mais si ! blocage des communications

10 il fonde et édite  » bridge world » (avec jack pot) et confie à Goren de poursuivre son oeuvre en 1940, année où il commence à se désintéresser du bridge ! Omar Sharif ne jure que par Goren dans son roman  » ma vie au bridge « parue chez Fayard.

11 Enorme défaite contre les «four aces  » de jacoby et gottlieb 

12 élaborations du système approche-impératif pour l’évaluation des mains, attention différente de l’actuel qui a été créé par Milton work (lourd travail, il a dû en prendre des kilos)

13 il n’a pas fini sa vie (trop remplie) en tant que bridgeur !

Nous sommes arrivés à la fin de la chronique  » des calés « , des  » cas laids « , et totalement décalée. Je serai treize heureux de vous retrouver au prochain numéro.

Chronique humoristique par David Ducoront