Les soutiens de la majeure d’ouverture après un contre d’appel

Le principe de la majeure cinquième permet de découvrir au plus vite son fit majeur. Le système français actuel offre une grande diversité d’enchères de soutien, dépendantes de la force et du nombre d’atouts du répondant.

Sommaire :

Introduction
Le soutien avec des jeux faibles
Les soutiens constructifs
Exercices pratiques : soutiens de la majeure d’ouverture
Exercices pratiques : Il n’y a pas que les enchères !

Introduction

Le contre d’appel adverse prélude souvent à une séquence compétitive. Et votre camp ne s’y trouve plus vraiment en position de force : le contreur détient une force équivalente à celle de l’ouvreur, ses points d’honneurs sont bien situés par rapport à celui-ci. Rien ne laisse présager que la donne vous appartienne. Voilà qui vous amène à des actions indispensables :

› Barrer l’adversaire avec des jeux faibles.
› Exprimer précisément votre force et votre nombre d’atouts quand votre camp est en attaque.

Cette position possède bien des points communs avec celle du joueur qui soutient une intervention.

Le soutien avec des jeux faibles

Il s’agit toujours des soutiens naturels, choisis en fonction de votre nombre d’atouts. Le soutien au palier de 2 obéit toujours à la définition habituelle : trois atouts, rarement quatre, de 6 à 10 points HLD.

À partir du palier de 3, les soutiens naturels sont des barrages. Ils promettent quatre atouts au palier de 3, le plus souvent cinq au palier de 4, et se font avec des jeux en principe irréguliers de moins de 6-7 points d’honneurs.