Le Blackwood : il s’agit sûrement de l’enchère qui, tout au long de l’année, produit les plus gros écarts. la moindre des choses est de savoir quand il est logique de l’utiliser.

Le réflexe du cocker

Que fait un cocker quand il est content ? Il remue la queue !
Que fait un bridgeur quand il est content ? Il pose le Blackwood !

Votre première mission va consister à lutter contre ce réflexe et à apprendre à vous poser les bonnes questions avant de sortir le carton fatidique : 4SA.

Il faut bien comprendre que le Blackwood doit représenter l’ultime étape sur la route du chelem et qu’après l’avoir posé, vous ne pourrez plus revenir en arrière pour obtenir des renseignements sur le reste du jeu de votre partenaire. Il faut donc être sûr que la connaissance du nombre de clés détenu vous permettra de conclure pertinemment au bon contrat.

Voyons tout cela à travers deux exemples.

Sud

Vous pouvez poser le Blackwood à ce stade car vous savez quoi faire sur toute réponse de sa part. S’il ne manque pas de clé, vous lui demanderez s’il possède le Roi de Cœur (5SA) car vous ne comptez treize levées que dans ce cas (ou s’il détient six cartes à Pique).

S’il manque une clé, vous irez au petit chelem sans état d’âme car, même sur l’entame à Carreau, vous pourrez défausser en urgence ses Carreaux perdants sur vos Trèfles.

En revanche :

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11 commentaires

  1. Oui c’est pas facile le bridge tabarouette !. Savoir lire les enchères (exemple 2 ♣️ veut dire autre chose et plusieurs autres enchères comme ça) . Je me demande comment apprendre tout ça et de le retenir et faire des liens.

  2. C’est limpide quand on voit l’explication : seulement trois bonnes réponses sur le total. Exercices très intéressants qui mettent en condition pour les futures compétitions, sauf qu’on doit tout avoir en tête le jour J… passionnant mais difficile !!

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